Nous voulons bien devenir ouvriers saisonniers



Que en nous avons besoin pour la vie?


miso C'est l'histoire d'une famille japonaise, qui fabrique du miso en Touraine, dans la campagne à quelques kilomètres de Tours. Pour nous, les japonais, l'essentiel de la nourriture traditionnelle s'exprime par le riz, le miso, et quelques légumes. Nous apprécions des cuissons légères qui révèlent le goût naturel des aliments et nous avons une appétence particulière pour les produits fermentés comme le miso ou le shoyu. La fermentation est essentielle dans l'alimentation, c'est la force de la vie. Dans ma quête de l'essentiel de la vie, j'ai commencé à penser que je devais fabriquer des choses par moi-même, de mes mains, des choses dont nous avions besoin. D’abord nous avons besoin de l’amidon (riz), de la protéine (soja) et de l’aide d'enzymes et de ferment (kōji). C’est une des raisons pour devenir producteur de miso et de kōji.

Des étonnements remplissaint le mond.

Quand j'étais étudiant, j'ai beaucoup voyagé des pays d’Asie (Iles d’Okinawa , Japon⇒ Taiwan⇒ Chine⇒ Tibet ⇒ Népal⇒ Désert de Taklamakan (route de la soie) ⇒ Pakistan⇒ Thaïlande ⇒ Malaisie⇒ Indonésie⇒ Philippines - Japon) , et le monde m'a sans cesse étonné et émerveillé. Les gens travaillent dans et avec la nature. Je pense que chacun doit avancer avec ses propres pieds et ses propres mains et son propre esprit. L’étonnement ouvre la porte d'un coeur fermé. L’étonnement entre dans notre coeur via tous nos sens. Cette expérience devient le courage pour notre prochaine action. Ce processus est très important surtout pour les enfants.

Actions concretes pour garder les techniques anciennes.


famille Comme ma grand-mère qui fabriquait son miso (à cette époque chaque foyer fabriquait son miso), j'ai commencé à faire le mien au Japon pour ma famille. Le goût du miso dans l'enfance soutient la vie comme le goût d'une mère. Je me suis intéressé aux techniques anciennes et j'ai d'abord appris à cultiver mon propre riz et soja, et à fabriquer mon propre kōji pour saisir l'esprit de tout le processus.

Je veux bien devenir ouvrier saisonnier.

Et comme le miso est un travail saisonnier, nous avons aussi quelques ruches, nous cultivons des légumes, ramassons des baies et des herbes pour les tisanes, nous coupons des bois pour l’hiver. et nous vendons nos produits au marché local avec les autres producteurs tous les week-ends, en vivant pleinement ce rythme saisonnier. Le marché, c’est le coeur de la France. Les producteurs sont les gardiens de techniques anciennes. Les producteurs et les consommateurs sont côte à côte. Gardons l’esprit français.

     Producteur Koji/Miso/Shoyu "SANGA"